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De l’Europe au Canada, le problème Airbnb touche le monde entier

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Pendant des années, le Québec a eu ce que de nombreux experts considéraient comme l’une des lois les plus strictes au Canada pour réglementer Airbnb et d’autres plateformes de location à court terme. Ici, comme en Europe et dans d’autres villes et pays du monde, les gens se divisent : que faire de ce marché qui ne reconnaît plus les locations de longue durée et qui profite du tourisme pour augmenter les prix ? 

 

Cela c’est un thème très attrayant, surtout parmi les parieurs de mr.bet/fr.

La loi canadienne : un exemple à suivre ?

Selon la loi la plus récente du pays de l’érable, les hôtes Airbnb devaient s’enregistrer auprès du gouvernement provincial, sous peine de se voir infliger des amendes. Mais il était également évident que la loi ne fonctionnait pas, la grande majorité des annonces montréalaises sur la plateforme n’étant pas autorisées. Le problème a été mis en lumière après l’incendie d’un immeuble patrimonial du Vieux-Montréal, qui a fait sept morts en mars 2023, dont plusieurs logeaient dans des Airbnb illégaux.

 

A la rentrée, le gouvernement provincial a donc présenté une mise à jour de la législation visant à s’assurer que seuls les hôtes admissibles et enregistrés peuvent publier une annonce.

  • “Cette nouvelle loi représente un progrès considérable, car elle resserre vraiment les contraintes. C’est un très bon modèle que les autres provinces, et certainement l’Ontario et la Colombie-Britannique, les autres grandes provinces, devraient s’efforcer d’imiter”, a déclaré David Wachsmuth, professeur à l’Université McGill et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la gouvernance urbaine.

 

Un tel système permettrait aux municipalités de fixer leurs propres règles et d’utiliser la base de données provinciale pour s’assurer que ces règles sont appliquées.

Des prix de folie

  • “Les locations à court terme sont l’un des facteurs qui contribuent aux prix élevés du logement actuellement, tant en termes de maisons occupées par leur propriétaire que de loyers”

 

L’explication à cette hausse est simple : ces logements ont été responsables de la conversion de milliers de maisons en ce qui est en fait des hôtels. Le Québec a donc déposé un projet de loi pour serrer la vis à Airbnb et à d’autres plateformes de location à court terme. 

 

À l’heure actuelle, il existe un système disparate de réglementations à travers le pays pour tenter de maîtriser les locations à court terme :

 

  • Vancouver et Toronto ont déjà des règles en place.
  • Halifax met en œuvre des changements à partir du 1er septembre 2023.
  • D’autres petites municipalités, comme Mont-Cascades (Québec), ont récemment décidé d’interdire purement et simplement les locations de courte durée.
  • La Colombie-Britannique est également en train d’élaborer sa propre politique provinciale en matière de location à court terme.

Le cas de la ville de New York qui séduit l’Italie

Finies les réservations d’appartements à court terme à New York sur des plateformes comme Airbnb. La loi locale interdit les locations de moins de 30 jours et fixe des règles strictes pour les hôtes et les clients, qu’il s’agisse de tourisme ou d’affaires. Son entrée en vigueur  a compliqué les choses pour les propriétaires d’une bonne partie des 36 000 appartements de courte durée de la ville.

 

Les chambres ne peuvent être louées que si le propriétaire vit également dans l’appartement et est présent pendant toute la durée du séjour. Pas plus de deux visiteurs à la fois et un enregistrement obligatoire à la mairie moyennant le paiement d’une taxe tous les deux ans. Les amendes pour les contrevenants vont de 1 000 à 1 500 euros. Un gros problème pour les propriétaires, pour ceux qui envisagent d’arrondir leurs fins de mois en partageant leur logement et pour les plateformes de location ; mais un bon nombre de résidents se disent favorables à cette mesure.

 

En tout état de cause, bien que de manière plus restrictive, New York suit des villes comme San Francisco, qui limite les locations de courte durée à un maximum de 90 jours par an. De l’autre côté de l’Atlantiques, l’Italie semble être favorable à cette décision et un nouveau projet de loi est en cours de débat dans le Belpaese.

Airbnb se dépasse, du stade à la maison de Barbie !

Au Florida l’expérience est sportive, en Californie hollywoodienne. Les deux sont évidemment hors prix, mais les vrais fans ne les méprisent pas.

 

  • Les Pensacola Blue Wahoos de Floride proposent aux fans de louer l’intégralité du stade sur Airbnb, le fameux portail en ligne américain qui met en relation des personnes à la recherche d’un hébergement de courte durée ou d’une chambre avec des personnes disposant d’un espace supplémentaire à louer, généralement privé. Apparemment, pour la première fois, un stade de baseball professionnel est disponible à la location sur Airbnb, offrant aux fans l’expérience la plus intime et la plus proche des coulisses de l’histoire.

 

  • Sur la côte pacifique, le manoir en bord de mer de Barbie, déjà venu sur Airbnb en 2019 pour la célébration du 60e anniversaire de la poupée par Mattel, a été relookée et est de retour sur la plateforme, plus rose que jamais, et avec un peu plus de Kenergy.

 

[starmaker]
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LA RÉDACTION
Cet article a été rédigé par nathalie, auteur pour le blog l’info du mouton depuis 3 ans. Retrouvez son histoire sur sa fiche auteur en bas de l’article.
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