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Vaginisme : Tout savoir sur cette pratique

Qu’est-ce que le vaginisme ?

Le vaginisme est une contraction musculaire durable ou répétée des muscles du plancher pelvien qui englobent l’ouverture vaginale.

L’action réflexe, volontaire et incontrôlable, bloque continuellement toute pénétration vaginale, même à l’aide des doigts ou d’un tampon hygiénique dans le cas où le vaginisme est total mais il peut aussi être partiel ou spécifique à une situation particulière, lorsque la contraction n’est présente que lors de certaines tentatives de pénétration (pénétration du pénis, en particulier). Sa cause est généralement psychologique ; cependant, elle est souvent dérivée d’une source physiologique.

Une tentative de réintroduction, même en cas de vaginisme, peut provoquer une gêne extrême (dyspareunie) qui tend à l’aggraver.

La prévalence de cette affection se situe entre 5 et 7 % des femmes ; cependant, la majorité des patientes gardent le secret et n’en parlent pas à leur médecin. Cela signifie que ce chiffre pourrait être sous-estimé.

Causes

Les causes de cette affection ne sont pas évidentes. Les recherches et la littérature médicale suggèrent que les personnes souffrant de vaginisme ont une conception défavorable de la sexualité et des pratiques sexuelles. Dans leur vie, on découvre une culture extrêmement catholique et religieuse où l’activité sexuelle est considérée comme sale et nuisible et où une pénétration pourrait provoquer des saignements ou des plaies.

Elles ont peur que leur utérus soit trop petit, c’est pourquoi elles évitent la grossesse et l’accouchement.

Parfois, elles ont des antécédents d’agression sexuelle.

Naturellement, il existe des cas dans la littérature qui font état de causes physiques, comme l’endométriose, les maladies sexuellement transmissibles les troubles vaginaux la radiothérapie des parties intimes l’atrophie vaginale, l’inflammation pelvienne le prolapsus des organes pelviens le cancer du vagin.

Diagnostic

Le diagnostic dépend de la difficulté pour la patiente d’obtenir un examen gynécologique. La patiente peut découvrir sa maladie via internet.

La dyspareunie est un mot grec qui indique la difficulté de copulation, peut être une douleur due à la pénétration qui peut être extrêmement importante. La différence entre le vaginisme et la dyspareunie est que le vaginisme ne permet pas aux patientes de se faire percer ou de se faire percer sans plaisir ou avec un minimum de plaisir.

En revanche, les patientes atteintes de vaginisme peuvent pénétrer et éprouver une sensation de douleur (dyspaurénie). Certains médecins estiment qu’il est impossible d’établir un diagnostic approprié pour les deux.

Classification

Le diagnostic de cette affection a été identifié pour la première fois par Lamont en 1978 en réponse au comportement de la patiente dans la clinique de son gynécologue.

Grade I : le vagin de la patiente est tonique et étroit, mais un examen gynécologique peut être effectué.

Grade II : les muscles vaginaux de la patiente sont toniques, et la patiente n’est pas capable de se détendre. Les examens gynécologiques sont réalisables.

Grade III : la patiente soulève ses fesses lors de l’examen pour éviter la visite.

Grade IV : La patiente s’incline et se tient debout pour éviter l’examen.

L’examen digital est généralement douloureux ou inconfortable, et peut être insupportable en cas de vaginisme.

Certains patients peuvent également souffrir d’une maladie classée « viscérale », car ils éprouvent une réaction telle que des sueurs, des pleurs, des tremblements, des nausées, des palpitations, des vomissements et une envie d’affronter les médecins pendant les visites. Dans ce cas, la visite est inefficace et le patient n’est pas coopératif.

Traitement

La méthode la plus populaire de traitement du vaginisme consiste à utiliser des agents de dilatation vaginale. Les cas moins graves peuvent réagir aux exercices de Kegal qui favorisent la relaxation pelvienne : conseils sexuels, psychothérapie, thérapie cognitive, hypnothérapie, thérapie physique, soutien de groupe pour détendre le vagin, antidépresseurs de biofeedback et lubrifiants contenant des anesthésiants. Ces traitements sont en mesure d’aider les patients à gérer leurs problèmes.

En revanche, les personnes présentant des symptômes plus sévères entre 3 et 5 ne montrent que très peu de progrès en quelques années. La plupart du temps, ils sont incapables d’ouvrir la boîte dans laquelle se trouvent les dilatateurs.

Cette aversion pour la pénétration est typique des patients souffrant de vaginisme.

La littérature suggère que dans les cas les plus extrêmes, tous ces traitements ne sont pas efficaces et entraînent de nombreuses années de mécontentement et d’échec dans les mariages et les relations.

Certaines patientes ont recours à l’alcool et à d’autres drogues pour mettre fin à la relation sexuelle. Si elles tombent enceintes à cause de cela, la patiente parvient à convaincre son médecin de pratiquer une césarienne.

La toxine botulique

La toxine botulique est un composant important de la myriade de traitements. Son utilisation a été découverte pour la première fois en 1997 par Brin et Vapnek. Les auteurs affirment qu’en utilisant 50 unités de Vistabel, leurs patients ont pu retrouver des relations sexuelles après huit ans d’incapacité. Les résultats ont été observés chez quelques patients. Durent deux ans.

Les muscles à prendre en compte sont les muscles pelviens. Les muscles les plus fréquemment injectés sont le puborectalis et le pubococcygeus ainsi que le bulbocavernosum.

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C’est la méthode la plus basique et la moins chère. Son principal avantage est qu’elle ne nécessite pas d’immobilisation. La procédure est rapide, efficace et indolore ; elle est totalement réversible et extrêmement durable.

Résultats

Les résultats ne sont pas immédiats, mais ils durent longtemps.

Parfois, une injection supplémentaire est nécessaire pour obtenir l’effet désiré.

L’intervention n’est pas trop contraignante et les résultats durent environ 6 mois.

L’injection

Cette intervention est totalement indolore. Une crème anesthésiante peut être appliquée avant l’injection, selon le souhait du patient.

L’intervention dure environ quelques minutes et est réalisée dans un centre médical. Elle consiste à injecter la toxine directement dans les parois vaginales afin de détendre les muscles à l’origine de la contraction de la paroi !

Suivi

Le résultat final est visible rapidement, en une semaine environ, ce qui correspond au temps nécessaire pour que les muscles se relâchent et permettent l’intimité sexuelle. Parfois, il est nécessaire de répéter une injection 2 semaines après la première.

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LA RÉDACTION
Cet article a été rédigé par nathalie, auteur pour le blog l’info du mouton depuis 3 ans. Retrouvez son histoire sur sa fiche auteur en bas de l’article.
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